14-04-2010
Service d'Anatomie Pathologique
Service de Néphrologie
CHU Pontchaillou
CNRS UMR 6061, « équipe cancer du rein: rôle de l'angiogénèse »
35 000 Rennes
Rennes, le 21 Mars 2010
Cher(e) confrère,
Comme vous le savez, les thérapies antiangiogéniques sont en plein essor dans le traitement des cancers (Rein, sein, GIST, Colorectal, Glioblastome....). Ces médicaments très efficaces pour diminuer la néovascularisation et la croissance tumorale, entraînent cependant des effets secondaires en particulier cutanés, cardiovasculaires et rénaux.
Au CHU de Rennes, nous nous intéressons plus particulièrement aux effets des antiangiogéniques sur le cancer du rein, mais aussi à leurs effets secondaires quel que soit le cancer, au sein de l'équipe de recherche « cancer du rein: rôle de l'angiogénèse » au CNRS/UMR 6061 et grâce à une étroite collaboration avec les différentes équipes cliniques du CHU et du centre anticancéreux Eugène Marquis. Pour avancer dans la physiopathologie des protéinuries et insuffisances rénales sous médicaments antiangiogéniques, il paraît indispensable de compléter la lecture histologique des biopsies rénales par des marquages immunohistochimiques et éventuellement par une étude ultrastructurale. Cependant, compte tenu de la rareté de ces biopsies, il nous a semblé préférable de centraliser les analyses sur un même site, raison pour laquelle, nous souhaitons mettre en place à Rennes un registre national RARe (Reins sous Antiangiogéniques Registre) des PBR réalisées pour protéinurie ou insuffisance rénale ou une autre indication chez les patients sous antiangiogéniques quelle qu’en soit l'indication.
Si vous acceptez de participer à ce registre, pourriez vous nous adresser :
Nous vous adresserons en retour une courte feuille de recueil de données cliniques et biologiques d'une page (ci dessous). Si vous avez gardé un fragment pour la microscopie électronique, nous souhaiterions le techniquer, dès que nous aurons obtenu le financement requis (appels d'offre en cours). Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des résultats de nos recherches qui permettront, nous l'espérons, de mieux comprendre la physiopathologie de ces effets secondaires et ainsi de mieux les contrôler.
En cas de publications scientifiques, vous serez évidemment cités dans les auteurs avec l’ordre en fonction du nombre de PBR transmises. Nous vous remercions par avance pour votre collaboration et restons bien entendu, à votre disposition pour toute information complémentaire.
Bien amicalement
Pr Nathalie Rioux-Leclercq, Service d'Anatomie Pathologique
Pr Cécile Vigneau, Service de Néphrologie