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numéro 4

Pr Richet

Editorial

par G. Richet

 

Karl Wilhelm Zimmermann (1861-1935) Le mésangium et l'appareil juxtaglomérulaire

par F. Reubi

 

La microalbuminurie diabétique a trente ans. La belle épopée des anomalies physiologiques précoces de la néphropathie diabétique

par C. E. Mogensen

 

Hypertension artérielle et artérioles rénales. De Bright à aujourd'hui

par H. De Wardener

 

Diabète et rein - Une liaison dangereuse

par M. Legrain

 

Editorial

par Gabriel Richet

de l'Académie Nationale de Médecine

 

K. W. Zimmermann n'est pas connu des Néphrologues et cependant il a décrit en 1929 le mésangium du glomérule. Avant même qu'il soit possible de mesurer chez l'homme la filtration du glomérule, il a ainsi révélé la structure histologique au centre de sa physiologie moderne. François Reubi montre que tout repose sur la rigueur de la description de Zimmermann. Cependant, des années durant, le glomérule fut considéré comme un lieu de filtration du sang subissant passivement les contraintes de la circulation générale et de la vasomotricité des artérioles pré et post glomérulaires. Tout a changé lorsque furent reconnues les fonctions biochimiques et physiologiques de ces cellules ainsi que leurs rapports avec l'appareil juxta glomérulaire de Goormaghtigh, chercheur contemporain de Zimmermann dont la personnalité et l'oeuvre seront l'objet d'un prochain article.

 

Le Réseau Artériel Rénal est, depuis Bright, rendu responsable, d'une façon ou d'une autre, de l'hypertension des néphropathies. Hugh de Wardener nous retrace les avatars de cette liaison, passionnelle pendant longtemps puisque la pression artérielle n'était pas encore mesurable en clinique, simplement soupçonnée élevée. Le débat devint encore plus chaud lorsque l'hypertension artérielle essentielle fut reconnue. Et l'expérimentation contemporaine, ainsi que certaines circonstances pathologiques, laissent entrevoir que des troubles fonctionnels de la circulation intra rénale pourraient jouer dans la maladie hypertensive le même rôle que les lésions artérielles étudiées par les élèves de Bright. Une subtile anomalie de l'excrétion du NaCI pourrait bien être l'épicentre, enfin révélé.

 

Il y a quarante ans, un abîme séparait la physiopathologie et la pathogénie des néphropathies glomérulaires, au grand dam des cliniciens et des biologistes. Dans la glomérulopathie de diabète ce n'est plus le cas. Carl E. Mogensen reprend l'histoire de cette victoire sur l'ignorance liée à une meilleure analyse des données biocliniques. Il le fait avec la force que donne sa fructueuse participation aux travaux qui ont fourni des moyens d'une rare efficacité de retarder l'apparition de l'insuffisance rénale et d'autres complications du diabète.

 

La liaison dangereuse du diabète et du rein occupe une place sans cesse croissante en néphrologie au fur et à mesure que la vie des diabétiques est prolongée. Mais la fréquence respective des différentes atteintes rénales du diabète n'a été que lentement dégagée. Marcel Legrain nous fait suivre les méandres de la pensée, influencée tant par les progrès de la connaissance du diabète stricto sensu que par ceux de la néphrologie, morphologique et clinique. Faut-il avec lui rappeler qu'en 1972, l'équipe de W. J. Kolff, le créateur de la dialyse, faisait paraître dans le journal médical le plus répandu dans le monde, le J. A. M. A, un avertissement désespéré au titre évocateur : The sad truth about hemodialysis in diabetic nephropathy. Aujourd'hui, des milliers de diabétiques, dialysés ou transplantés, souvent actifs, apportent un démenti à un jugement qui était alors tout à fait justifié.

 
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