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Dans ce "chapitre", je présente des photos qui illustrent l'organisation générale d'un rein de mammifère en me basant sur un rein unipapillaire du lapin et du rat, deux espèces très étudiées en physiologie rénale (avant l'ère des animaux transgéniques qui a mis la souris en avant depuis une dizaine d'années).
Un chapitre à venir sera spécialement consacré aux particularités du rein de souris et un autre aux adaptations du rein observées chez des rongeurs adaptés à la vie en milieu aride ou désertique.
Il faut souligner que la complexité de structure du rein des mammifères est principalement due aux adaptations qui permettent de produire une urine plus concentrée que le milieu intérieur et donc d'économiser l'eau nécessaire à l'excrétion des déchets solubles dans l'urine. Parmi les mammifères, et en particulier parmi les rongeurs, des différences importantes, quantitatives, mais aussi parfois qualitatives, sont observées en relation avec les adaptations plus ou moins évoluées à une plus grande capacité de concentration. Le régime alimentaire (herbivore, omnivore ou carnivore est également lié à des types d'adaptations particuliers. Ces aspects seront également abordés dans des chapitres ultérieurs.
illustrés dans ce chapitre :
1. Disposition en épingles à cheveux des anses de Henle et des vaisseaux médullaires favorisant les échanges d'eau et de solutés par contre-courant.
2. Compartimentalisation de l'environnement vasculaire des différentes parties du néphron permettant d'isoler certaines zones par rapport à d'autres.
2.a. Compartimentalisation verticale (dans l'axe des néphrons): cortex et différentes zones et sous-zones de la médulla (voir photos 1 à 9).
2.b. Compartimentalisation horizontale résultant, dans le cortex, de l'alternance entre rayons médullaires et zones labyrynthiques (photos 14 à 17), et dans la zone interne de la médulla externe, de l'alternance entre faisceaux vasculaires et plexus interfasciculaires (photos 21 à 27)