- par un traitement médicamenteux (Viagra, Uprima ou Ixense) une heure avant le rapport amoureux s'il n'y a pas de contre-indications médicales,
- par une injection dans le pénis (Papavérine ou prostaglandine) avant le rapport amoureux.
. Chez la femme, les troubles trophiques qui altèrent les sécrétions de la muqueuse vaginale et rendent la pénétration douloureuse peuvent être traités par un apport hormonal médicamenteux et des crèmes lubrifiantes locales.
Une écoute et des conseils de spécialistes pourront être utiles pour retrouver une activité sexuelle normale.
L'insuffisance rénale n'est pas a priori une contre-indication à procréer sauf pour la femme dont l'insuffisance rénale est déjà très évoluée et/ou l'hypertension artérielle mal contrôlée par le traitement antihypertenseur.
C'est une question à se poser seulement si la maladie est héréditaire ce qui est peu fréquent. L'existence d'une maladie héréditaire ne signifie pas forcément sa presence chez les descendants. Il est nécessaire de s'entourer selon le type de la néphropathie de l'avis d'un généticien et du néphrologue. Au cas où le risque est maximum (cas des maladies dites à transmission autosomique dominante comme la polykystose) le risque de transmission sera de 50%; il sera moindre si la maladie est liée au sexe et encore plus faible s'il s'agit d'une maladie à faible pouvoir de transmission (forme hétérozygote). En toute connaissance de cause, après avoir recueilli toutes les informations souhaitables, en couple vous pourrez réfléchir puis décider de concevoir ou non un enfant.
La polykystose rénale, le syndrome d'Alport et les maladies métaboliques rares comme la maladie de Fabry. On peut déterminer le caractère héréditaire de la maladie seulement si on connaît l'histoire familiale ou si on peut l'explorer. Ce n'est pas toujours facile car ces maladies n'ont pas toutes le même mode de transmission.