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Que faire si vos reins sont détruits

Témoignages de patients

 

Daniel : 54 ans, Saint-Louis

"Ma maladie a été découverte en raison d'une tension artérielle élevée dont mon médecin généraliste ne connaissait pas la raison. Le néphrologue a abordé la question de la dialyse seulement lorsque la maladie avait évolué. J'ai préféré la dialyse péritonéale qui élimine quotidiennement les déchets de l'organisme. C'est une méthode qui me semble plus douce que l'hémodialyse. Ma dialyse se déroule la nuit grâce à un appareil automatisé. J'ai besoin de vingt minutes pour préparer les poches et les lignes. De nature, j'ai le sommeil léger mais je me suis habitué au bruit de la machine. Et surtout mes journées sont libres. Ma femme, elle, dort les poings fermés à côté de moi. Pour la vie amoureuse, il faut vraiment rassurer les candidats à la dialyse péritonéale, il est possible de retrouver une intimité et le cathéter n'est pas un obstacle ."

 

Martial : 59 ans, Marseille

"Au début de ma dialyse en 1998, on m'a informé de la possibilité de choisir une autre méthode dite "péritonéale". Après les explications de l'équipe médicale, j'ai refusé car cela me semblait d'abord être un obstacle à la pratique du sport, je fais des compétitions de "boule lyonnaise". Je préférais consacrer trois demi-journées par semaine à mon traitement plutôt que d'avoir l'obligation de prendre en charge plusieurs manipulations par jour ce qui m'aurait rendu peu autonome. Par ailleurs je n'aurais pas supporté d'avoir en permanence un tuyau dans l'abdomen qui aurait gêné ma vie intime et mon image. Depuis, je suis en traitement par hémodialyse et je ne regrette pas mon choix."

 

 
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