3 janvier 2002 - 6 mai 2002 - 14 avril 2008 - 28 avril 2008
Cette Assemblée Générale a été convoquée par la Présidente de la Société de Néphrologie, F. MIGNON, en vue d’une modification des statuts.
En préambule, F. MIGNON énonce les raisons qui ont poussé le Conseil d’Administration à entreprendre cette démarche : d’une part, le constat d’une modification substantielle du rôle public dévolu à la Société de Néphrologie, devenue interlocuteur régulier des autorités de santé, d’autre part, le souhait d’une représentativité plus équitable des différents modes d’exercice de la Néphrologie au sein du Conseil d’Administration, enfin, améliorer le mode de désignation des membres du Bureau de la Société.
F. MIGNON indique que ces pistes ont été explorées par un groupe « ad hoc » du Conseil d’Administration composé de A. CAILLETTE-BEAUDOIN, D. CHAUVEAU, P. DUCHATELLE, J. POLLINI, G. RIFLE et F. MIGNON, puis discutées à plusieurs reprises en réunion plénière du Conseil d’Administration, et qu’au terme de ces navettes ont été adressées aux membres de la Société de Néphrologie, d’une part, des propositions pour les nouveaux statuts, d’autre part, des propositions de modifications du règlement intérieur. L’adoption de ces dernières relève d’un vote à la majorité absolue au Conseil d’Administration mais ces modifications sont également ouvertes à discussion au cours de cette Assemblée Générale Extraordinaire.
J.P. GRUNFELD exprime son désaccord sur l’article XI et rappelle qu’il soutient depuis plusieurs années l’idée d’un triumvirat composé d’un Président désigné pour un an, travaillant avec son prédécesseur et avec son successeur désigné. Cette organisation, inspiré du modèle d’autres sociétés savantes a l’avantage d’exploiter d’avantage la diversité des personnalités qui accèdent à la Présidence de la Société tout en préservant la possibilité d’une action durable (3 années) pour chacun d’eux. F. MIGNON confirme l’intérêt de cette proposition et précise qu’elle a été débattue à l’intérieur du Conseil d’Administration sans retenir l’aval de la majorité.
C. WOLF conteste le nouvel énoncé de l’article II qui tend à conférer à la Société de Néphrologie un rôle syndical. F. MIGNON lui indique que la Société de Néphrologie est régulièrement sollicité par les pouvoirs publics, comme bien d’autres sociétés scientifiques pour donner des avis techniques et scientifiques. Il lui semble que la Société doit agir pour conserver cette prérogative. Il n’est pas question de se substituer aux syndicats mais d’être complémentaires.
M. KESSLER et J.P. GRUNFELD confirment que la caution scientifique de la Société est fréquemment sollicitée.
Cinquante et un membres de la Société de Néphrologie ont assisté aux délibérations ou transmis une procuration valable : le quorum n’est pas atteint et la Présidente indique qu’une nouvelle Assemblée Générale Extraordinaire sera convoquée sur le même Ordre du Jour début mai 2002 à Paris.
Les modifications du règlement intérieur proposées par le Conseil d’Administration sont dés lors ouvertes à discussion : C. BARBANEL demande quels sont les organismes officiels de recherche dont il est question à l’article IV. Cette dénomination désigne le CNRS, l’INSERM et les organismes ou agences publiques dévolues à la recherche ou à la santé publique.
D. CORDONNIER demande qu’aux côtés des invités permanents du Conseil d’Administration énumérés à l’article IV bis soit adjoint un représentant du REIN (Réseau d’Epidémiologie et d’Informations en Néphrologie). M. KESSLER suggère, à l’inverse, que le Président de la Société de Néphrologie soit membre de droit du R.E.I.N. Au sujet de cet article IV bis, il est suggéré que les personnalités nommées puissent être représentées.
Y. PIRSON prend la parole et propose au nom du Conseil d’Administration que l’élection des membres du Conseil d’Administration soit organisé en deux temps à la majorité relative, en premier lieu, l’élection des quatre membres par l’ensemble des membres de la Société, et une fois les résultats de cette élection connus, la désignation des membres de chaque collège. G. RIFLE objecte que certains candidats pourraient alors être élus avec un quota de voix très faible et conteste la représentativité d’un tel mode électoral. D. TOLEDANO propose qu’un candidat ne puisse être élu sans avoir au moins atteint un certain pourcentage des suffrages exprimés ; le Conseil d’Administration rediscutera de la valeur du « pourcentage plancher ».
Ph. VANHILLE réclame des éclaircissements sur le travail et la désignation des Commissions (article V), ainsi que la désignation de leur Président. Il constate que la durée des mandats de ces Commissions ne co-incide pas avec la durée du mandat des membres du Conseil d’Administration. F. MIGNON confirme ce point, indique que la vigueur de travail d’une Commission nécessite que son mandat ne soit pas excessivement long, enfin, elle souhaite, avec d’autres, que le groupe Ethique devienne de facto une Commission.