Syndrome lymphoprolifératif du transplant
La Biopsie montre une infiltration cellulaire du transplant, prédominant autour des vaisseaux [image]. Les lésions de tubulite sont rares; il n'y a pas d'artérite intimale - les glomérules sont normaux - Noter au sein de l'infiltrat des petits foyers de nécrose hémorragique [image]. Le fort grossissement montre que les cellules de l'infiltrat sont de grande taille, polymorphes et ont des atypies nucléaires [image] avec un nucléole bien visible.
L'immunohistochimie montre que l'infiltrat est fait de cellules B, CD20 (+) [image], ayant une grande activité de prolifération (Mib +) [image]. Elles expriment la protéine LMP du virus EBV [image].
L'hybridation in situ avec la sonde EBER montre la réplication de l'ARN de l'EBV dans de nombreuses cellules (en noir) [image].
Il sa'git donc d'un syndrome lymphoprolifératif B du transplant induit par l'EBV.
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SYNDROMES LYMPHOPROLIFERATIFS INDUITS PAR L'EBV
CHEZ LES TRANSPLANTES RENAUX
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Ensemble hétérogène : hyperplasie lymphoïde transitoire ---> prolifération maligne des cellules B. |
Atteinte du transplant rénal = rare |
Premiers mois après la transplantation |
Antécédents de rejet aigu (OKT3) |
Détérioration de la fonction du transplant |
Réversibilité possible à l'arrêt de l'immunosuppression |
ANAPATH
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Diagnostic histologique difficile |
Infiltrats polymorphes, denses, |
nécrose hémorragique, |
atypies nucléaires, |
atteinte du tissu adipeux, |
destruction tissulaire, |
absence d'artérite intimale |
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Monoclonalité ; mise en évidence de la protéine LMP et de l'ARN de l'EBV (EBER) |
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