L'activité sexuelle diffère d'une personne à l'autre, qu'elle soit atteinte d'insuffisance rénale chronique ou pas.

Un même sujet n'aura pas les mêmes performances à 20 ans, 40 ans ou 70 ans.

Pour autant, les modifications de la sexualité n'entraînent pas forcément de frustrations.

C'est que, face aux baisses des pulsions et grâce à l'expérience accumulée, des réaménagements s'opèrent entre désirs sexuels, plaisirs sexuels et bonheur de la relation amoureuse.

Les causes organiques des difficultés sexuelles

L'insuffisance rénale peut entraîner des difficultés sexuelles mais pas de façon systématique. Il existe bien d'autres causes : maladies vasculaires, hypertension artérielle, diabète, dépression, mais aussi alcoolisme, tabagisme ou la prise de médicaments tels certains antihypertenseurs, des anxiolytiques ou des neuroleptiques.

Les sources de difficultés psychologiques

Une relation conjugale en difficulté.
Une relation amoureuse se conduit à deux et beaucoup d'éléments sont de nature à en altérer la solidité. Le temps use les liens amoureux, des événements de vie créent des fractures. Ces facteurs

distendent les liens unissant les partenaires et agissent sur l'affaiblissement du désir sexuel.

L'inquiétude face à l'évolution de la maladie.
La découverte de la maladie, le questionnement sur les traitements à venir, l'anticipation des difficultés possibles sont autant d'éléments qui ont un retentissement sur la sphère affective du malade.

Une altération de l'estime de soi.
De façon tout-à-fait subjective, parce qu'il se sent malade, fragile ou vulnérable, le patient pense qu'il ne pourra plus être désiré sexuellement, qu'il ne pourra plus satisfaire l'autre. Cette vue pessimiste des choses peut se modifier spontanément, la réalité apportant souvent la preuve du contraire.

 

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