reclassement professionnel) de son département. Cet organisme reconnaît ou non la qualité de travailleur handicapé (trois catégorie A, B ou C selon le handicap). Ce statut peut intéresser l'employeur qui peut bénéficier d'aides de l'état ou de l'AGEFIPH (fonds d'insertion professionnelle des personnes handicapées) : primes, aides à la création d'activité, à la formation en alternance...
Le mi-temps thérapeutique
Une activité partielle peut être autorisée dans un but thérapeutique, en vue de préparer généralement une reprise à temps plein. Le salarié doit d'abord solliciter l'accord de son employeur puis adresser au médecin conseil de sa caisse primaire d'assurance maladie une prescription de son médecin avec l'indication " reprise de travail à temps partiel thérapeutique ".
Ce temps partiel est accordé pour six mois, renouvelable une fois. Le salarié perçoit le salaire correspondant au temps travaillé de la part de l'employeur et des indemnités journalières complémentaires de sa caisse d'assurance maladie.
Demander une carte d'invalidité
Pour bénéficier d'une carte d'invalidité, il faut instruire un dossier auprès de la COTOREP accompagné d'un certificat médical confidentiel motivé de quatre pages qui mentionne toutes les difficultés du malade dans sa vie quotidienne. La carte d'invalidité donne droit à :
• une réduction de 50% sur tous les billets SNCF pour la personne accompagnant la personne handicapée,
• l'attribution d'une demi-part supplémentaire pour le calcul de l'impôt sur le revenu,
• l'exonération de la taxe télévision et la taxe habitation sous certaines conditions pour les personnes non imposables.
Pouvoir contracter un crédit
Les compagnies d'assurance refusent souvent aux personnes atteintes d'une maladie grave une couverture de risques invalidité et décès. Or, sans cette assurance, a priori, aucun prêt bancaire n'est possible. Ne rien dire c'est prendre en cas de décès le risque de voir la banque refuser de rembourser
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les emprunts souscrits et laisser ses descendants en grande difficulté. La solution proposée par les assurances est la surprime... extrêmement coûteuse et donc dissuasive pour les revenus modestes. Les autres moyens ne sont pas non plus à la portée de tous : hypothèques sur patrimoine personnel, obtention d'un emprunt grâce à l'assurance vie d'un tiers (conjoint, membre de la famille). Une convention a été signée le 19 septembre 200 1, entre Bernard Kouchner, ministre délégué à la Santé, Florence Parly, secrétaire d'Etat au budget, représentant l'Etat et un certain nombre d'associations de patients présentant un risque de santé aggravé et des représentants du secteur des assurances. Conclue pour une première période se terminant le 31 décembre 2003, cette convention a pour objet principal d'organiser la couverture du risque décès liée à des emprunts à caractère professionnel ou personnel (prêts immobiliers et crédits à la consommation) contractés par toute personne présentant un risque aggravé. Des propositions visant notamment l'extension du champ d'application de la convention aux risques maladie et invalidité devraient être formulées prochainement par un comité de suivi.
Avoir accès à l'information sur sa maladie
Aujourd'hui plus qu'hier les droits du malade sont reconnus.
• Le malade doit pouvoir choisir son médecin
• Sa volonté doit être respectée
• L'établissement public de soins, public ou privé, a mis en ceuvre une série de mesures à son attention : remise à son arrivée d'un livret d'accueil et de la charte du malade hospitalisé, constitution d'une commission de conciliation chargée de recueillir les plaintes des hospitalisés
• Le patient peut avoir accès à son dossier médical.

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