
Comment choisir entre hémodialyse et dialyse péritonéale ?
Les contre-indications médicales
• de l'hémodialyse : mauvais état vasculaire en particulier chez le diabétique, défaillance cardiaque sévère avec notamment une tension artérielle très basse.
• de la dialyse péritonéale : obésité majeure, antécédents d'interventions chirurgicales abdominales importantes, hernies abdominales à répétition, insuffisance respiratoire sévère, les premières semaines qui suivent un échec de transplantation.
Le volume d'urines
Le patient hémodialysé a habituellement une réduction progressive du volume de ses urines qui, au bout de quelques mois, peut tendre vers seulement quelques millilitres. En revanche, le patient en dialyse péritonéale peut conserver une diurèse longtemps proche de la normale, ce qui lui permet une plus grande liberté dans ses boissons.
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La notion d'autonomie
Le patient refuse d'être dépendant d'une infirmière ou d'un hôpital et, pour cela, préfère la dialyse péritonéale. Toutefois, le concept de liberté étant propre à chaque individu, l'un peut se sentir plus libre d'être hémodialysé trois fois par semaine, l'autre peut préférer des changements de poche dont il peut moduler les horaires. La dialyse péritonéale automatisée pratiquée la nuit offre la possibilité d'avoir les journées totalement libres.
L'image corporelle
Certaines personnes ne supportent pas l'idée d'un tuyau qui sort du ventre dans le cas de la dialyse péritonéale ou bien l'idée de voir son bras déformé par une fistule (veine branchée sur une artère et dilatée par la pression sanguine) qui laisse entendre les bruits du cœur.
L'environnement
La dialyse péritonéale requiert certaines conditions de stockage de matériel. L'entourage doit accepter cette technique qui se pratique exclusivement à domicile.

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