Elle consiste à mettre en
place chez un receveur
insuffisant rénal un rein
provenant le plus souvent
d'un donneur en état de
mort cérébrale ou d'un
donneur vivant apparenté
au receveur, sauf cas
particulier.
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Les examens
La greffe nécessite un bilan médical très complet. On explore particulièrement l'état cardiaque, vasculaire, respiratoire et digestif du patient. On recherche par ailleurs tout foyer infectieux ou cancéreux passé jusque-là inaperçu. Le bilan immunologique est indispensable pour pouvoir sélectionner un donneur éventuel:
• à partir de l'analyse des globules rouges, détermination du groupe sanguin du patient,
• à partir des globules blancs, caractérisation des antigènes de transplantation (système HLA).
Enfin, un entretien psychologique a pour objectif de tester la motivation du malade et d'évaluer sa capacité à se prendre en charge après la greffe.
Les conditions
L'état du patient Quel que soit son âge, un patient peut être greffé. Toutefois il existe des contre-
indications à la greffe : l'insuffisance cardiaque très sévère, un cancer non guéri, un
état infectieux évolutif, une hépatite chronique active, un diabète sucré très instable.
La compatibilité avec le donneur
La transplantation ne peut être réalisée qu'à partir d'un donneur ayant un groupe sanguin compatible et des antigènes HLA le plus identiques possibles.
La greffe avec donneur vivant est possible même sans bonne compatibilité dans le système HLA.
La recherche du donneur
Un greffon rénal provient le plus souvent d'un donneur non apparenté en état de mort cérébrale. Pour cela le patient doit être inscrit sur une liste d'attente gérée par l'Etablissement français des greffes et par ailleurs doit pouvoir être contacté à tout moment par le centre médico-chirurgical dont il dépend. Le donneur peut aussi être vivant : jumeau, père, mère, frères, sœurs essentiellement. Actuellement une personne non apparentée mais ayant un "lien affectif et stable" avec le patient peut être autorisée à donner un de ses reins.
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