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Tunis, 1 octobre 2002

Discours d'introduction

 

 

Monsieur le Ministre de la Santé Publique,
Monsieur le Président,
Mes chers Collègues, Chers Amis.

Au nom de notre Société, je vous remercie, Monsieur le Ministre, pour votre hospitalité et les propos chaleureux que vous venez de prononcer. C’est pour moi un grand honneur de prendre la parole ici ce soir. C’est aussi une très grande joie.
Le Professeur Hedi BEN MAIZ, notre hôte, a dépensé toute son énergie et mis tout son cœur pour le succès de cette grande réunion.
Ce projet lui était cher. Au nom de tous, je le remercie chaleureusement.

L’amitié franco-tunisienne est ancienne et solide. En Néphrologie, elle repose au départ sur les liens personnels d’estime, tissés entre Monsieur le Professeur BEN AYED, le père de la Néphrologie tunisienne, et les fondateurs de la Néphrologie française.
Ces liens se sont depuis sans cesse enrichis, grâce aux multiples échanges entre nos deux pays. Nombreux sont ceux qui à différents titres, dans les deux sens, ont traversé la Méditerranée pour élargir leur formation et créer de nouvelles relations amicales.
Ces liens, ils passent aussi par Charles Nicolle. Rappelons, pour les plus jeunes qui l’ignorent peut-être, ou pour les plus anciens qui pourraient l’avoir oublié, que Charles Nicolle est né à Rouen. Il fit ses études de médecine à Paris, sa carrière à Tunis. Ses découvertes, en particulier sur le rôle des déjections du pou dans la transmission du typhus, lui valurent le prix Nobel de Médecine en 1928.
Je vous conseille, non pas de relire ses descriptions de l’époque, bien qu’elles soient sur Internet, mais plutôt de vous faire raconter, par notre ami Hedi BEN MAIZ, les étapes de cette découverte. Il le fait si bien ! Il n’y a pas de plus bel hommage à l’importance de l’observation clinique.
Charles NICOLLE a laissé son nom aux hôpitaux universitaires de Tunis et de Rouen. Ce fait historique et l’amitié fraternelle des Professeurs BEN AYED, BEN MAIZ et FILLASTRE ont abouti, le 18 septembre 1981, à la signature, entre ces deux établissements, d’un jumelage, riche depuis de multiples réalisations.

Mais l’amitié franco-tunisienne s’est aussi matérialisée par le biais de la Société de Néphrologie.
Dès octobre 1984, notre Société, encore très jeune, s’est réunie à Tunis, sous la présidence des Professeurs H. BEN AYED et J. CROSNIER.
D
eux sujets étaient à l’ordre du jour :
- les complications rénales des parasitoses
- et l’amylose. Ce sujet fera de nouveau l’objet, demain, de plusieurs de nos sessions.
A cette époque, il y avait 86 participants. Demain nous serons plus de 725. Belle et harmonieuse évolution !
Ce sera la 4ème réunion commune de la Société francophone de Dialyse et de la Société de Néphrologie. C’est la 1ère fois que nous nous retrouvons ensemble, hors de notre vieille Europe, réunis avec la Société tunisienne de Néphrologie, créée en 1983 par Messieurs les Professeurs BEN AYED, BEN MAIZ et EL MATRI et dont chacun connaît le rayonnement.
Comme vous le dira notre ami, le Professeur Aziz EL MATRI, l’histoire continue. La réflexion est engagée à propos des missions que pourrait se donner une Fédération des Sociétés Francophones de Néphrologie.

Alors comment ne pas se réjouir au moment où s’ouvre ce congrès, face :
- à un programme scientifique particulièrement varié et attractif,
- avec un programme social qui contribuera, lui aussi, à enrichir notre francophonie.

Tout cela dans cette belle Tunisie, aussi diverse dans sa géographie que riche dans son histoire et connue pour son sens de l’hospitalité,
Pays qui porte très haut les valeurs de solidarité et d’assistance,
Pays où l’éducation et la formation sont considérées comme des actions prioritaires,
et Pays exemplaire, aussi, par les femmes qui ont marqué son histoire. Elles y occupent actuellement une place importante. La moitié des universitaires et un tiers des médecins sont des femmes.
La législation libératrice dont s’est dotée la Tunisie au lendemain de l’indépendance explique, pour une grande part, les dynamiques du changement social dont ce pays peut être fier.

Chers amis tunisiens, merci pour votre accueil et pour votre amitié.
Chers collègues et amis néphrologues, merci à tous ceux, jeunes et moins jeunes, qui ont préparé cette réunion et qui vont animer nos travaux. Merci aussi à vous tous qui avez répondu présents à cette invitation.

Bonne semaine et bon congrès.

Professeur Françoise MIGNON

 

 

 
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